L'aspect temps réel est donc le pourquoi de ce deuxième volet du projet noyau. En effet, jusqu'à présent, pour qu'un processus rende la main, il fallait qu'il se termine naturellement ou qu'il soit bloqué par un sémaphore. Maintenant chaque processus va disposer de ce qu'on appelle un quantum de temps, à savoir un laps de temps fini, pendant lequel il aura le droit de s'exécuter, et après lequel on recalculera sa place dans la file des priorités des processus d'un même groupe14. Il reprendra ensuite la main dès que tous les autres processus de même priorité auront eu accès au processeur pendant un quantum de temps. Et ainsi de suite, jusqu'à la terminaison de tous les processus.